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Avinash Meetoo

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La technologie comme alliée pour combattre le COVID-19

9 April 2020 By Avinash Meetoo 2 Comments

Cette semaine, à la page 18 de l’édition 1434 de Business Mag, je donne mon opinion sur comment la technologie peut être une alliée pour combattre le COVID-19. Pour des raisons que je ne pas sûr de bien comprendre, mes propos ont été tronqués. Voici la version intégrale.

(1) Avec le nouveau coronavirus, la téléconsultation est-elle une solution afin de mieux contrôler sa propagation? Envisagez-vous d’implémenter l’utilisation des appels vidéos dans ce cadre dans le futur?

Tout d’abord, je suis informaticien et non pas médecin. Mon opinion est celui de quelqu’un qui maîtrise les aspects technologiques mais je ne prétends pas avoir la moindre notion dans le domaine médical.

Ceci étant dit, la téléconsultation forme partie de la télémédecine et, dans les années à venir, avec le nombre grandissant de personnes âgées et de personnes ayant des maladies non-transmissibles à Maurice, il est clair que l’apport de la technologie sera nécessaire pour faciliter les consultations et les suivis.

(2) Selon vous, la téléconsultation est-elle plus efficace qu’une consultation physique?

Je ne suis pas médecin et je ne peux juger de l’efficacité d’une téléconsultation. Cette solution, qui relève de la technique, nécessite bien évidemment d’être évaluée par la profession médicale et, si cette évaluation est concluante, alors je ne vois pas pourquoi elle ne pourrait pas devenir plus présente dans notre pratique médicale.

(3) Comment la technologie peut-elle aider le secteur médical dans le sillage du COVID-19?

En premier lieu, il est nécessaire, en période de crise, d’avoir des outils de communication adaptés. Je pense ici à la communication instantanée. Aujourd’hui, nous utilisons énormément WhatsApp et les emails mais il est clair que les groupes, bien qu’utiles, ne sont pas idéaux lorsque le nombre de participants est grand. De plus, il est difficile de retrouver une information. Il existe des outils plus avancés pour pouvoir travailler et communiquer de manière collaborative et ayant de formidables moyens d’archivage et de recherche. Certains de ces outils sont gratuits. La technologie peut aussi aider pour les bases de connaissance (« knowledge base »). Nos équipes médicales doivent constamment avoir accès à des informations précises sur la maladie. Il est facile d’envisager une forme de Wikipedia privé où cette information serait stockée et constamment mise à jour.

Un autre outil qui peut être vraiment utile est une application mobile pouvant servir à faire du « contact tracing ». Imaginez la situation suivante. Monsieur X a installé cette application sur son smartphone. Madame Y s’approche (je suppose ici qu’elle a la même application). Les deux applications mobiles se parlent (en utilisant, par exemple, le protocole Bluetooth) et chacune mémorise que ces deux personnes se sont approchées.

Quelques jours après, Monsieur X tombe malade. Les autorités peuvent accéder à la liste des personnes l’ayant approché et là, en découvrant Madame Y, peuvent rapidement aller vers elle pour effectuer des tests.

Ce genre de système est utilisé à Singapore par exemple et le gouvernement singapourien a annoncé qu’il offrira l’application mobile (Bluetrace.io) gratuitement et selon le modèle du logiciel libre à tous les pays. Dès que cela arrivera, les informaticiens de Maurice devront se mobiliser pour adapter cette application au contexte local.

(4) Selon vous, les Mauriciens sont-ils prêts pour l’ère numérique?

Oui, tout simplement parce qu’ils ont compris que la technologie peut aider à divers titres et sur le court-terme, le moyen et le long-terme.

Par exemple, nous sommes, en ce moment, en confinement et nous devons pouvoir quand même nous nourrir. Nous avons fait une proposition pour avoir un site web de réservation de place pour les supermarchés. Notre intention est de limiter le nombre de personnes autour et dans les supermarchés.

D’ailleurs, de par la taille du pays, il est concevable d’avoir à terme à Maurice un service de livraison pouvant tout livrer à un prix minime. Imaginez ce que ce service de « home delivery » aurait pu apporter en ces moments de confinement ? Les boutiques, boulangeries et même les supermarchés auraient pu faire leurs livraisons. Plus besoin pour nous de nous déplacer pour avoir notre pain. Nous pouvons même imaginer ce service comme une plateforme nationale où tous les produits disponibles à Maurice seraient listés. Faire ses courses ou acheter un cadeau d’anniversaire deviendraient un jeu d’enfant…

La technologie peut aussi beaucoup apporter au niveau de la communication et du travail à distance. Le confinement nous a fait réaliser qu’une visioconférence peut être toute aussi efficace qu’une réunion en face à face. De même, pour certains, travailler quelques heures à la maison, tout en vaquant à ses occupations personnelles, n’a pas d’impact négatif sur la productivité. La technologie peut aider en proposant des solutions de gestion de projet, d’allocation de tâches à faire, de suivi, de contrôle, etc.

Il est clair que les technologies de l’information et de la communication ont changé le monde. Et, aujourd’hui, dans une certaine mesure, à cause du coronavirus, elles sont en train de changer notre conception de la vie professionnelle. Je ne sais pas si nous serons intéressés de repartir au boulot de 9:00 à 16:00 (dans le meilleur des cas) et de passer des heures dans les embouteillages après cette pandémie…

(5) Pourrais-je avoir votre déclaration par rapport à l’application BeSafe Moris? Pourquoi avoir développé cette application?

L’application BeSafe Moris a été créée par l’équipe d’innovation de Mauritius Telecom. Elle permet d’obtenir les dernières statistiques et l’ensemble des communiqués officiels. Elle donne aussi les coordonnées de tous les services de santé. Elle est très régulièrement mise à jour.

Elle a été lancée officiellement par le Ministre de la Technologie de l’Information, de la Communication et de l’Innovation le 26 mars.

(6) Comment voyez-vous l’adoption de la technologie dans diverses secteurs à Maurice, dans les années à venir et comment vous y préparez-vous?

Aujourd’hui, Maurice possède une infrastructure technique de très haut niveau avec de la fibre optique déployée partout dans l’île et Internet à très haut débit.

Nous avons quelques services en ligne qui fonctionnent correctement aussi bien au niveau du gouvernement (e.g. la MRA) et du privé (quelques sites de réservation d’hôtel et de commerce en ligne). Mais il est clair que, par rapport à notre infrastructure, nous sommes en retard en terme de services en ligne. Pour un petit pays comme Maurice, tout aurait dû, et aurait pu, être en ligne.

Notre pays doit maintenant passer par une phase de « digital transformation ». Tout doit se numériser. Heureusement, il n’est pas nécessaire de réinventer la roue. Inspirons-nous de Singapour et, surtout, de l’Estonie. Créons une structure composée d’informaticiens, de mathématiciens, de « data scientists » et d’autres professionnels pour construire la République de Maurice de demain. Ces personnes se connaissent. Il suffit de les fédérer et de leur donner des moyens.

(7) Champ libre si vous souhaitez mentionner un élément/ événement supplémentaire.

Les métiers du futur sont majoritairement des métiers technologiques. Ces nouveaux métiers nécessitent un bon niveau en mathématiques, en informatique et en sciences. Je conseille donc à nos jeunes de bien choisir les matières à l’école. Le Ministère de l’Éducation et celui de la Technologie ont un rôle clé à jouer dans la création d’une nouvelle génération de Mauriciens pouvant faire progresser notre pays.

Filed Under: Computing, Education, Future, News, Science, Society, Technology

La mouvance vers le télétravail va s’accélérer

6 April 2020 By Avinash Meetoo 1 Comment

Le confinement sanitaire a crée une situation nouvelle dans le monde du travail et dans les écoles et collèges où salariés et élèves ont été contraints de travailler à domicile. Une expérience où l’accès à Internet est essentiel pour connecter les personnes. Informaticien et observateur des développements dans le secteur digital, Avinash Meetoo décrypte cette donne dans l’interview qui suit.

Cet interview a été publié dans l’édition du vendredi 3 avril 2020 du Défi Quotidien et a été réalisé par le journaliste Pradeep K. Daby.

(1) Que vous inspire cette situation où, d’une part, des étudiants sont contraints de suivre leurs cours par Internet et, d’autre part, un certain nombre de salariés des secteurs publics et privé sont forcés eux aussi de travailler à domicile ?

Tout d’abord, la République de Maurice est en train de vivre un moment difficile. Le coronavirus ainsi que la maladie du COVID-19 sont des choses qui, encore récemment, relevaient de la science fiction pour nous.

Depuis le confinement, la plupart des employées du public et du privé ont du commencer à travailler à distance en utilisant le téléphone et Internet. Certains ont pu garder, et, même, dans certains cas, améliorer leur productivité, tandis que d’autres ne savent pas quoi faire, parce que cette situation n’avait jamais été envisagée.

Certains de nos étudiants travaillent avec leurs enseignants sur des plateformes en ligne depuis le début du confinement. Comme l’a annoncé le Ministre de l’Éducation, cette méthode de travail va se généraliser à partir du lundi 6 avril. Par contre, il est clair que les enseignants et les étudiants vont devoir s’adapter, au plus vite, à cette nouvelle façon de faire. Les étudiants pourront-ils rester concentrés pendant une heure entière ? Nous verrons.

(2) Est-ce que cette situation exceptionnelle peut être considérée comme une expérience qui pourrait aboutir à un mode alternatif ou complémentaire dans le monde du travail et dans le système éducatif ?

Dans son livre « Remote », David Heinemeier Hansson explique que travailler à distance permet d’avoir un meilleur équilibre entre la vie professionnelle et la vie personnelle. Dans certains cas, cela débouche sur une meilleure productivité.

D’ailleurs, certaines personnes sur Facebook, hommes et femmes, sont en train de s’exprimer sur ce sujet en ce moment. D’après elles, depuis qu’elles sont confinées et doivent s’occuper de la maison, des enfants, de la cuisine et du nettoyage, elles ont vu leur travail professionnel s’améliorer parce qu’elles n’ont plus besoin de choisir. Naturellement, cela ne s’applique pas à tout le monde.

De plus, les partisans du travail à distance sont bien contents de pouvoir embaucher les personnes les plus compétentes peu importe où elles habitent.

(3) Quelles sont ses contraintes ?

Toutes les organisations et tous les managers ne sont pas faits pour le travail à distance. Souvent cela est du à un manque de procédures établies.

Mais, à mon avis, cette mouvance vers le travail à distance va s’accélérer. J’ai remarqué que, beaucoup de mes meilleurs anciens étudiants, sont maintenant des « freelancers » qui proposent leurs services à distance au monde entier. Par ce biais, ils ont plus de revenus, plus d’opportunités et plus d’équilibre dans leur vie.

Naturellement, on suppose ici que l’infrastructure technique soit d’un niveau correct, qui est heureusement le cas à Maurice.

(4) Est-ce que le travail à domicile et l’e-learning permettent-ils, d’une part de garder le contact avec le milieu économique, assurant aussi la continuité de l’État et, d’autre part, permettre aux élèves de rester dans un environnement pédagogique ?

Oui et non. Et cela ne dépend pas de la technologie. Certaines organisations ont des procédures très bien documentées et expliquées aux employés qui permettent à ceux-ci de pouvoir travailler sans être physiquement au bureau.

Il est important aussi d’avoir des mécanismes de travail collaboratif. Par exemple, un bon système de gestion et de distribution de tâches à faire, un bon système de communication y compris vidéo, un bon système de suivi de projet, une base de connaissance partagée, etc.

Ceci est vrai dans une entreprise privée, dans un ministère ou même à l’école. Nous sommes en 2020 et les métiers d’aujourd’hui et de demain ne demandent pas forcement un nombre d’heures de travail mais, plutôt, de la qualité et de l’efficience.

Quelques années de cela, dans mon entreprise, Knowledge7, nous avions expérimenté avec une méthode de travail à distance où nous nous rencontrions deux jours par semaine et les résultats étaient excellents. Le travail se faisait et mes employés étaient heureux : que demander de plus ?

(5) Vous avez déjà mis de l’avant la place que l’informatique, les réseaux sociaux et le numérique en général occuperont dans notre vie. Est-ce que le coronavirus offre-t-il, malheureusement, une nouvelle idée de cette perspective ?

Aujourd’hui, COVID-19 ou pas, nous sommes constamment en ligne et submergés de « news » provenant de diverses sources (Facebook, WhatsApp, emails, sites web ou autres). Nous avons donc le besoin de développer la capacité de faire la différence entre le vrai du faux. Les « fake news » sont légion maintenant et il y a un travail à faire pour éduquer l’ensemble de la population.

Au niveau du travail, nous devons être capables de nous déconnecter des réseaux sociaux pendant un moment afin de pouvoir rester concentrés. Les solutions de « digital wellbeing » de Google et de Apple vont dans ce sens. Il est possible maintenant de s’auto-limiter. Par exemple, il est facile de bloquer Facebook, par exemple, de 9:00 à 11:00, afin de pouvoir se concentrer sur un travail important.

J’imagine que des solutions similaires seront très rapidement conçues pour ceux qui utilisent des ordinateurs. L’innovation ici est qu’il s’agit d’auto-limitation et, non pas, d’une politique quelconque d’un employeur. Chacun peut être responsable.

(6) Avons-nous une population connectée, et est-ce que les Mauriciennes/Mauriciennes sont-elles (ils) suffisamment initié(e)s aux fondamentaux de l’informatique, à l’usage d’un ordinateur ou d’un smartphone ?

Bien évidemment. Maurice a un niveau de développement très avancé en matière de technologie. Nous sommes un des rares pays au monde à être couvert de fibre optique, qui nous procure un Internet à haut débit de grande qualité. De plus, chacun d’entre nous possède au moins un smartphone. Il n’est pas rare d’avoir quelqu’un qui possède un téléphone, une tablette et un ordinateur portable.

(7) Un des défis de cette nouvelle forme de communication est sa facturation…

Netflix et Deezer sont venus et ont vaincu, du moins pour ceux et celles qui possèdent une carte de crédit. Nous sommes habitués maintenant à payer des services en ligne tous les mois. Donc, payer pour un nouveau service ne pose pas de problème particulier.

Par contre, pour ceux qui n’ont pas de cartes de crédit, des solutions, telles que celles proposées par les banques locales ou les opérateurs téléphoniques, fonctionnent mais, peut-être pas forcément, pour l’ensemble des services en ligne.

(8) Pensez-vous que l’ensemble des services public et privé sont accessibles sur Internet ?

Clairement, non. Maurice possède une infrastructure technique « state of the art ». Il est temps maintenant de penser au « digital transformation » de notre pays. Nous devons pouvoir imaginer une République de Maurice où tous les services du privé et du gouvernement seront accessibles en ligne.

Nous avons la chance d’être un petit pays et nous avons aussi la chance de pouvoir nous inspirer de ce que d’autres petits pays ont fait dans ce sens. Je pense ici bien sûr à Singapour et, surtout, l’Estonie.

Il est peut-être temps de penser à une nouvelle structure où des informaticiens, des mathématiciens, des scientifiques des données, des professionnels de la pensée design et autres professionnels pourront travailler ensemble à construire cette République de Maurice « digitally transformed ». Il suffit tout simplement de trouver ces personnes.

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What is a recovered coronavirus patient?

6 April 2020 By Avinash Meetoo Leave a Comment

Right now, 7 people have recovered from the coronavirus in Mauritius. I do not know yet whether an official definition of recovery has been shared by the authorities to the population of Mauritius but, until I get this information, here is a definition from the Center for Disease Control and Prevention of the US. The CDC defines recovery from the coronavirus for those who will not have a test as such:

  1. You have had no fever for at least 72 hours (that is three full days of no fever without the use medicine that reduces fevers) AND
  2. Other symptoms have improved (for example, when your cough or shortness of breath have improved) AND
  3. At least 7 days have passed since your symptoms first appeared.

For those who will have a test, the definition for recovery changes:

  1. You no longer have a fever (without the use medicine that reduces fevers) AND
  2. Other symptoms have improved (for example, when your cough or shortness of breath have improved) AND
  3. You received two negative tests in a row, 24 hours apart.

Look out for fever.

Filed Under: Education, News, Science, Society

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